Le karaté, art martial qui puise ses origines dans les techniques de coups de poing et de pied de la Chine ancienne, n’a connu son avènement au Japon qu’en 1922, grâce au Maître Gichin Funakoshi qui fit la première démonstration de style «shotokan».

Cette discipline, basée sur la respiration, à mi-chemin entre le combat et la recherche de l’exécution parfaite du mouvement, tente de créer un système de défense qui n’utilise que les armes naturelles du corps pour contrer les attaques d’un adversaire. L’objectif de cet art, qui allie techniques de combat et développement spirituel, est l’efficacité totale, avec l’idée de se rapprocher de l’esprit ancien des samouraïs. D’abord, seul le Kata (enchaînement de mouvements face à un adversaire imaginaire) est pratiqué en compétition, le Kumité (combat libre) fait son apparition dans les années 30, et s’est diversifié jusqu’à nos jours pour devenir bientôt, grâce aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo, une discipline olympique.

Au Luxembourg, le karaté est officiellement né un 3 octobre 1968, date de son entrée au sein de la FLAM. Depuis, 26 clubs ont vu le jour, et le pays compte aujourd’hui près de 1850 karatékas de tous âges. En plus du style Shotokan vient s’ajouter le style Wadokai et, depuis peu, le karaté contact. Une section prônant le karaté pour handicapés est en train de se former. Le cadre national luxembourgeois compte 61 jeunes talents dans ses rangs, dont 13 élèves inscrits au Sportlycée et 16 membres du cadre élite, l’équipe nationale de karaté qui combat au plus haut niveau.